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rando 1


Ce matin, première randonnée depuis des lustres. J’ai choisi la petite vitesse :3,5km/h. La gare et l’heure du train me sont indiquées, et je m’attends à repérer sans difficulté mes compagnons de route.. ; à quoi ressemble un randonneur du dimanche ? petit sac à dos et look sportif, je suppose. Je tombe sur le quai sur un groupe de mamies qui caquètent, harnachées d’un petit sac à dos : ce doit être ça. Non, elles sont de Gonesse et s ‘engouffrent dans le premier train… qui n’est pas le mien. Restent sur le quai nombre d’individus à sac à dos éparpillés. Je ne peux les questionner tous  Je grimpe dans mon train, et à la station suivante, c’est le quai tout entier qui est investi de groupes à sac à dos qui jacassent à qui mieux mieux. La sélection se fera par élimination : mon groupe est le seul à descendre à la bonne gare.

On s’aperçoit qu’il a plu, à l’odeur de l’herbe, dit l’une, moi, tout bêtement parce que les sol est mouillé (on a la sensibilité qu’on peut), mais je remarque que l’herbe est également mouillée, ce qui n’est que justice.

« bienvenue », nous dit le guide. Je m’aperçois, que mis à part le petit sac à dos, ils ont TOUS des chaussures de randonnée de pros. L’un d’eux est harnaché d’un sac style vieux campeur des années 50 avec petites lanières en cuir, il a également un piolet et un parapluie. Inquiétant. Bon, nous voici en route, les langues sont affutées et les conversations vont déjà bon train. C’est le groupe des vieux, majorité de papis et de mamies qui papotent, et ils en ont des choses à se dire ! Non, je n’écouterai pas. Je suis là pour la nature… et en plus c’est vrai. Hier, c’était le premier jour de printemps, mais il fait encore frais, et je mets au moins 2 heures à me réchauffer en marchant les mains dans les poches. Je me sens légère, l’air est bon, le ciel gris mais on sent que ça va se découvrir. Nous marchons à travers des villages, sur la route, à travers des prairies ou de petites forêts. Tout est là, le chant des oiseaux, le crottin de cheval dans les ornières, les petites violettes , les mauvaises herbes, les orties, normales et blanches qui ne piquent pas (j’ai vérifié), fraises des bois en feuilles, je reconnais la douce France, le pays de mon enfance. Et puis les sous bois, de grands pins couchés, la motte de terre à vif, et les racines à l’air. La nature est en retard d’un mois, parait-il, les arbres sont encore nus, les petites feuilles pointent sur les châtaigners, mais seuls les pins arborent leurs aiguilles. Pourtant, les arbustes sont en fleurs le long des clotures,  blancs, on dirait de la neige sur ce fond d’arbres nus, mais aussi jaunes, rouges.

Nous croisons des tas de groupes de randonneurs du dimanche, on dirait la corse au mois d’aôut, on se salue, entre congénères.

Le parcours est facile, très peu de montées ; Le randonneur au sac années 50 à tout de suite chaud alors que moi, je suis encore gelée. Je marche seule, mais je ne suis pas seule à marcher seule. Je me régale des conversations, je ne peux pas faire autrement, il aurait fallu que j’emporte des boules quies. On parle de tout, politique, religion, enfants, vacances, voyages, restaurants… j’apprends ainsi incognito à connaître chacun, et d’autre part, je glane des informations qui ne manquent pas d’intérêt… mais c’est une autre histoire….

A la pause pique nique, le soleil est sorti, il fait bon, je suis bien, je sors la crème écran et les lunettes de soleil. Nous reprenons à travers champs, puis petits villages vieillots mais pimpants comme on en voit partout à la campagne, des petits ruisseaux ici et là, quelques cavaliers, des lotissements aux maisons neuves et des enfants endimanchés qui se poursuivent dans le jardin, de jolies petites mairies aux allures de petits châteaux, la petite église en pierre du nième siècle, tous ces petits villages sont charmants et ont des airs de déjà vu

La gare, elle aussi, avec son passage à niveau, et son quai rénové à la moderne avec un rer toutes le demies heures. Mais moi, je serai raccompagnée en voiture ou je pourrai faire un petit somme réparateur

Ecrit par poirebellehelene, le Mardi 2 Mai 2006, 19:57 dans la rubrique "Articles".
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